Por:
Ana Victoria Saldarriaga Alzate
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Fecha:
2012
Résumé:
L’objectif de cette recherche a été de faire de la jouissance, en tant que concept psychanalytique et différent de la jouissance sexuelle, un point de vue à partir duquel on peut effectuer une recherche sur le transfert dans les psychoses ordinaires. Jacques-Alain Miller identifie six « paradigmes de la jouissance » dans l’enseignement de Lacan. Notre travail cherche quant à lui un point précis à partir duquel on peut examiner la jouissance dans la séance analytique. Nous sommes partis alors des études de Lacan sur l’objet petit a regard dans le Séminaire XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse et nous nous sommes aperçus de la relation disjonctive du regard du sujet avec cet autre objet petit a de jouissance et désir qu'est la voix : dans la relation avec l’autre c’est la voix qui éveille le regard du sujet. Ainsi, c’est la voix et non le regard qui définit le point de vue de la jouissance que nous cherchions. Nous l'avons vérifié à travers la mythologie, la littérature et l’art, mais aussi à travers quatre fragments de traitement psychanalytique d’autisme. De cette façon, notre recherche croise les chemins de la lalangue que Lacan propose dans ses derniers Séminaires et nous permet de conclure que le point de jouissance dans la séance analytique est le point où se joue la jouissance de la voix du sujet et sa lalangue. C’est-à-dire, ce point où le rire du sujet peut éclater et qui nous indique que le transfert a été établi.
Resumen:
El objetivo de esta investigación fue hacer del goce, en tanto que concepto psicoanalítico y diferente del goce sexual, un punto de vista à partir del cual pudiera realizarse una investigación sobre la transferencia en las psicosis ordinarias. Jacques-Alain Miller identifica seis “paradigmas del goce” en la enseñanza de Lacan, pero nuestro trabajo buscaba un punto preciso desde el cual fuera posible abordar el goce en la sesión analítica. Partimos entonces de los estudios de Lacan sobre el objeto pequeño a mirada en el Seminario 11, Los cuatro conceptos fundamentales del psicoanálisis, y nos dimos cuenta de la relación disyunta que tiene la mirada del sujeto con ese otro objeto pequeño a de goce y deseo que es la voz: en la relación con el otro, es la voz la que despierta la mirada del sujeto. En consecuencia, es la voz y no la mirada la que define el punto de vista del goce que buscábamos. Es algo que verificamos en nuestro trabajo no solo a través de la mitología, la literatura y el arte, sino también a través de cuatro fragmentos de tratamiento psicoanalítico del autismo. De esta manera nuestra investigación cruza los caminos de la lalalengua que Lacan propone en sus últimos Seminarios y nos permite concluir que el punto de goce en la sesión analítica es el punto donde se juega el goce de la voz del sujeto y su lalalengua. Es decir, ese punto donde la risa del sujeto real puede surgir y nos indica que la transferencia se ha establecido.
