Por:
Lizeth Donoso Herrera
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Fecha:
2020
Recent studies on teachers’ grammar cognition have underscored the importance of developing teachers’ metalinguistic awareness (Borg, 2003a, 2003b; Andrews 1999, 2006). According to Andrews (2007b) one way to develop it is by making the best use of the often complementary strengths of the language knowledge and skills of native speaker (NS) and non-native speaker (NNS) teachers, i.e., through collaboration between these two groups. In addition, research on telecollaboration in second language (L2) teacher education has suggested that the use of information and communication technologies (ICTs) may enable pre-service L2 teachers to create communication networks to virtually interact on topics related to language (Dooly, 2007; Mok, 2013). However, the development of teachers’ metalinguistic awareness through telecollaboration has been rarely analyzed and, to our knowledge, no study has analyzed the potential of telecollaboration in the development of pre-service French as a second or foreign language (FL2) teachers’ metalinguistic awareness.
To fill this gap, a mixed methods study was conducted with the purpose to analyze the influence of a telecollaboration project between a group of pre-service teachers of French as a second language in Quebec, native speakers (NS) and a group of pre-service teachers of French as a foreign language, non-native speakers (NNS) in Colombia. The participants collaborated online for six weeks via two collaborative platforms: Google Docs and Wiggio, performing tasks related to the analysis and correction of FL2 student errors. The research questions that guided our study are the following: 1) What is the participants’ grammatical and metalinguistic knowledge before and after their participation in the proposed telecollaboration project? 2) Does the proposed telecollaboration project promote the development of the teachers’ metalinguistic awareness, in its declarative and procedural dimensions? If so, in what way? 3) How do participants in this study perceive their participation in the telecollaboration project in terms of its objectives and outcomes?
The data collected came from five main sources: a metalinguistic test administered before and after the project, online participant observation, the collaborative or individual documents produced as part of the online exchange, a questionnaire, and interviews. The main findings were the following: (1) The pre-service FL2 teachers significantly improved their declarative knowledge of grammar after their participation in the project. In regards to procedural knowledge, all participants showed different degrees of improvement, depending on three main factors: a) Their own involvement and that of their national and international peers in the tasks related to the project; b) The group dynamics, and c) The use and appropriation of the proposed technological tools. (2) Leaning on the perspective of Activity Theory (Engeström, 2001; Leontiev, 1979), analyses of three case studies showed that this project allowed participants to become aware of their own level of metalinguistic knowledge and of the importance of grammar in L2 teaching. (3) Findings also showed that the participants from Colombia and Quebec found that the project has allowed them to improve their ability to identify, analyze and correct learners’ errors, to sensitize them of some common FL2 learners’ errors, to learn how to explain some grammatical structures, and to search for grammatical information. Finally, it can be concluded that telecollaboration between NS and NNS pre-service teachers, meet the claims of the sociocultural turn in second language teacher education (Johnson, 2006, 2009).
Des études récentes dans le domaine de la cognition des enseignants à l’égard de la grammaire ont souligné l’importance de développer la conscience métalinguistique (Teacher Language Awareness) de ces derniers (Borg, 2003a, 2003b, Andrews 1999, 2006). Selon Andrews (2007b) l’une des façons de la développer est en faisant le meilleur usage des forces, souvent complémentaires, des connaissances de la langue et sur la langue que possèdent les enseignants locuteurs natifs (LN) et locuteurs non natifs (LNN), c.-à-d., à travers la collaboration entre ces deux groupes. De plus, la recherche sur la télécollaboration en formation des enseignants de langue seconde (L2) a signalé que les technologies de l’information et de la communication (TIC) pourraient permettre aux futurs enseignants de L2 de créer des réseaux de communication pour interagir, de manière électronique, sur des sujets relatifs à la langue (Dooly, 2007 ; Mok, 2013). Toutefois, peu d’études ont analysé le développement de la conscience métalinguistique à travers la télécollaboration et, à notre connaissance, aucune recherche n’a analysé le potentiel de la télécollaboration dans le développement de la conscience métalinguistique des futurs enseignants de français langue seconde ou étrangère (FL2).
Pour combler cette lacune, nous avons effectué une recherche mixte visant à analyser la portée d’un projet de télécollaboration entre un groupe de futurs enseignants de FL2, LN au Québec, et un groupe de futurs enseignants de FL2, LNN en Colombie. Ces participants ont collaboré à distance pendant six semaines via deux plateformes collaboratives : Google Docs et Wiggio, pour réaliser des tâches liées à l’analyse et à la correction d’erreurs d’étudiants de FL2. Les questions de recherche qui ont guidé notre étude sont les suivantes : 1) Quelles sont les connaissances grammaticales et métalinguistiques des participants à cette étude avant et après leur participation au projet de télécollaboration proposé ? 2) Le projet de télécollaboration proposé favorise-t-il le développement de la conscience métalinguistique de l’enseignant, dans ses dimensions déclarative et procédurale, chez les participants ? Si oui, de quelle façon ? 3) Comment les participants à cette étude perçoivent-ils leur participation au projet de télécollaboration en ce qui a trait aux objectifs et aux résultats ?
Les données recueillies provenaient de cinq sources principales : un test d’habiletés métalinguistiques administré avant et après la participation au projet, des observations participantes en ligne, les documents collaboratifs ou individuels produits dans le cadre de l’échange en ligne, un questionnaire de perception et des entrevues. Les résultats les plus saillants ont été les suivants : (1) Les futurs enseignants de FL2 ont eu une amélioration significative dans leur connaissance déclarative de la grammaire après avoir participé au projet. En ce qui concerne les connaissances procédurales, ils ont eu différents degrés d’amélioration, qui dépendaient de trois facteurs principaux : a) Leur propre implication et celle de leurs pairs nationaux et internationaux dans les activités du projet, b) La dynamique du groupe, et c) L’usage et l’appropriation des outils technologiques proposés. (2) En nous appuyant sur la Théorie de l’Activité (Engeström, 2001 ; Leontiev, 1979), nos analyses de trois études de cas ont montré que ce projet a permis aux participants de prendre conscience de leur propre niveau de connaissances métalinguistiques et de l’importance de la grammaire dans l’enseignement d’une L2. (3) Nos résultats ont également montré que les participants colombiens et québécois, ont trouvé que la participation à ce projet leur a permis d’améliorer leurs capacités à repérer, analyser et corriger des erreurs, de connaître quelques erreurs fréquentes d’apprenants de FLS, d’apprendre à donner une explication grammaticale et à chercher des informations grammaticales. Enfin, nous pouvons conclure que la télécollaboration entre des futurs enseignants LN et LNN, répond au virage socioculturel en formation des enseignants de L2 (Johnson, 2006 ; 2009).
Resumen:
Estudios recientes en el campo de la cognición de los profesores de lengua con respecto a la gramática han subrayado la importancia de desarrollar la conciencia metalingüística des estos últimos (Borg, 2003a, 2003b, Andrews 1999, 2006). De acuerdo con Andrews (2007b), una de las maneras de desarrollarla es haciendo el mejor uso de las fortalezas, a menudo complementarias, relacionadas con los conocimientos del y sobre el idioma que poseen los profesores de lengua locutores nativos (LN) y locutores no nativos (LNN), es decir, a través de la colaboración entre estos dos grupos. Adicionalmente, algunas investigaciones sobre los usos de la telecolaboración en formación de profesores de lenguas segundas y extranjeras (L2), han señalado que las tecnologías de la información y de la comunicación (TICs), podrían permitir a los futuros profesores de L2 crear redes de comunicación para interactuar, de manera electrónica, sobre temas relacionados con la lengua que se enseña (Dooly, 2007; Mok, 2013). No obstante, pocos estudios han analizado el desarrollo de la conciencia metalingüística a través de la colaboración entre locutores nativos y no nativos y, por lo que sabemos, en ninguna investigación se ha analizado el potencial de la telecolaboración en el desarrollo de la conciencia metalingüística de futuros profesores de francés como segunda lengua o como lengua extranjera (FL2).
Para llenar este vacío, hemos realizado una investigación mixta con el objetivo de analizar el impacto de un proyecto de telecolaboración entre un grupo de futuros profesores de francés como segunda lengua, locutores nativos en Quebec, y un grupo de futuros profesores de francés como lengua extranjera, locutores no nativos en Colombia. Estos participantes colaboraron a distancia durante seis semanas a través de dos plataformas colaborativas: Google Docs y Wiggio, para realizar tareas relacionas con el análisis y la corrección de errores de estudiantes de FL2. Las preguntas de investigación que guiaron nuestro estudio fueron las siguientes: 1) ¿Cuáles son los conocimientos gramaticales y metalingüísticos de los participantes de este estudio, antes y después de su participación en el proyecto de telecolaboración propuesto? 2) ¿El proyecto de telecolaboración propuesto favorece el desarrollo de la conciencia metalingüística del profesor de lengua, en sus dimensiones declarativa y procedural, en los participantes? En caso afirmativo, ¿de qué manera? y 3) ¿Cómo perciben los participantes en este estudio su participación en el proyecto de telecolaboración en lo que tiene que ver con sus objetivos y sus resultados?
Con el fin de responder estas preguntas, se recogieron datos de cinco fuentes principales: un test de habilidades metalingüísticas, administrado antes y después de la participación en el proyecto; observaciones participantes en línea; documentos colaborativos o individuales producidos en el marco del intercambio en línea; un cuestionario de percepción y entrevistas. Los resultados más sobresalientes fueron los siguientes: (1) los futuros profesores de FL2, LN y LNN, tuvieron una mejora significativa en su conocimiento declarativo de la gramática después de haber participado en el proyecto. En relación con los conocimientos procedurales, hubo diferentes grados de mejora, dependiendo de tres factores principales: a) su propia implicación y la de sus pares nacionales e internacionales en las actividades del proyecto, b) la dinámica del grupo, y c) el uso y la apropiación de las herramientas tecnológicas propuestas. (2) Apoyándonos en la Teoría de la Actividad (Engeström, 2001; Leontiev, 1979), nuestros análisis de tres estudios de caso mostraron que este proyecto permitió a los participantes tomar conciencia de su propio nivel de conocimientos metalingüísticos y de la importancia de la gramática en la enseñanza de una L2. (3) Nuestros resultados mostraron igualmente que los participantes colombianos y quebequenses sintieron que la participación en este proyecto les permitió mejorar sus capacidades para identificar, analizar y corregir errores; reconocer algunos errores frecuentes de aprendices de francés L2, aprender a buscar información sobre la gramática y dar explicaciones gramaticales. Por último, podemos concluir que la telecolaboración entre futuros profesores de lengua LN y LNN, responde al giro sociocultural en formación de profesores de L2 (Johnson, 2006; 2009).
Fuente:
Biblioteca Virtual Banco de la República
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